Dernières actualités avec #Frédéric Borloz


24 Heures
4 days ago
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C'est vous qui le dites 15 août: finances vaudoises, la fête du 1ᵉʳ Août, la fracture numérique
Opinion Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 15 août. 24 heures / lecteurs Publié aujourd'hui à 07h41 Il a fallu une personne de droite de plus au Grand Conseil vaudois pour que la gauche perde sa majorité. Rapidement une baisse d'impôt. Que se passe-t-il lorsque les caisses de l'État se remplissent moins? Elles se vident! Alors on doit économiser, sur les hôpitaux par exemple. On les applaudissait il y a quelque temps. On les appauvrit aujourd'hui. Maintenant, c'est le tour de l'école. Quelques francs par-ci, quelques francs par-là, nous dit le conseiller d'État Frédéric Borloz dans «24 heures» le 14 août. Mais ce n'est qu'un début. L'année prochaine, le gouvernement devra trouver 300 à 400 millions d'économie. La dernière baisse d'impôt a fait perdre environ 105 millions par année. Semble-t-il, une nouvelle baisse de 0,5% est prévue pour 2026, sans parler de l'initiative du Centre patronal qui propose une baisse de 12%, ce qui créerait un manque à «gagner» d'environ 500 millions. Qui gagne dans l'appauvrissement de l'État? Pas la majorité d'entre nous, au contraire. Il ne faut pas s'énerver, il fait trop chaud pour cela. Bernard Vuignier, Yverdon Fête nationale Les feux d'artifice sont devenus une nuisance bien plus qu'un spectacle. Leur bruit assourdissant de plus en plus fréquent provoque chaque année panique, accidents et morts chez les animaux domestiques et sauvages. Leur ouïe, bien plus fine que la nôtre, perçoit ces détonations comme des menaces. Est-ce vraiment le prix à payer pour quelques instants de divertissement? Personnellement, chaque année autour du 1er Août, je m'exile de l'autre côté de la frontière pour épargner à mon chien des jours d'angoisse et de tremblements. Mais les chevaux, les vaches, les oiseaux et tous les autres animaux sauvages n'ont pas la possibilité de fuir. Pourquoi ne pas s'inspirer de certaines villes, comme Édimbourg, Barcelone ou Stuttgart, qui remplacent les feux traditionnels par des spectacles de drones ou des projections lumineuses? Sans bruit, sans pollution, sans souffrance et tout aussi impressionnants. Brigitte Wisler, Lausanne Fracture numérique La responsabilité de nos autorités L'article «Un quart des gens ont des lacunes numériques» paru dans «24 heures» le 22 juillet a retenu toute mon attention. En effet, contacté par courrier, j'apprends que j'ai été tiré au sort pour participer à une enquête de la Confédération suisse intitulée «Microrecensement mobilité et transport – enquête pilote avec app». Ma participation est considérée comme essentielle et, en tant que bon citoyen, je me sens responsable d'y participer. Mais à mon âge déjà avancé (86 ans), je ne maîtrise de loin pas toutes les subtilités des applications informatiques. J'ai donc demandé par e-mail quelles étaient les autres possibilités pour participer. Il m'a été répondu que cette enquête est réalisée uniquement grâce à une application qu'il faut télécharger sur téléphone portable, et qu'il n'y a pas de possibilité d'envoyer le questionnaire écrit ou de réaliser l'enquête par téléphone, en précisant: «S'il n'est pas possible pour vous de télécharger l'application, nous pouvons prendre note que vous ne participez pas à l'enquête.» Le paradoxe est que j'ai été contacté par courrier postal, accompagné d'un document papier explicatif très détaillé. C'est une preuve que nos autorités, la Confédération dans ce cas, participent à l'exclusion d'une partie de ses concitoyens. Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
5 days ago
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Le smartphone qui vibre en cours, c'est fini, même pour les gymnasiens vaudois
La traditionnelle conférence de presse de la rentrée scolaire avait lieu ce mercredi. Tour des nouveautés qui attendent les jeunes, dès lundi 18 août. Publié aujourd'hui à 06h28 Les appareils connectés devront désormais être mis en mode silencieux et rangés dans un sac ou un casier durant le temps d'enseignement. Unsplash En bref: Lundi prochain, 134'492 jeunes feront leur rentrée scolaire dans les établissements vaudois, soit 613 de plus que l'année précédente. Ce mercredi, la traditionnelle conférence de presse sur la rentrée scolaire a permis à Frédéric Borloz , chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF), de mettre en lumière quelques nouveautés et défis qui attendent le système éducatif. Tour d'horizon. Serrage de vis pour les smartphones au postobligatoire Les étudiants des gymnases et des écoles professionnelles ne pourront plus laisser traîner leur smartphone sur leur bureau pendant les cours. Les appareils connectés devront désormais être mis en mode silencieux et rangés dans un sac ou un casier durant le temps d'enseignement. «Le climat scolaire doit favoriser l'attention des élèves, souligne Lionel Eperon, directeur général de l'enseignement postobligatoire (DGEP). Nous devons agir sur tout ce qui risque de nuire à leur capacité de concentration.» Les élèves pourront toutefois utiliser leur téléphone entre les cours et pendant la pause de midi. Rappelons que dans l'école obligatoire, l'utilisation de tels appareils est interdite en dehors des activités pédagogiques spécifiques depuis 2019. «Il serait impossible d'interdire par principe l'utilisation des outils connectés dans le postobligatoire, les élèves étant majeurs et propriétaires de leur appareil.» L'objectif est avant tout d'harmoniser les pratiques et de «réguler intelligemment», certains enseignants ou établissements se montrant plus permissifs que d'autres. Une application pour faciliter les échanges avec les parents Pour consolider la relation école-famille, le DEF est sur le point de développer une application mobile «faite maison», sorte de canal de communication officiel et sécurisé. Elle facilitera en premier lieu les échanges avec les parents d'une classe, remplaçant les circulaires qui se perdent au fond du sac ou l'utilisation de messageries tierces jugées problématiques pour la confidentialité et exigeant une disponibilité constante des enseignants. D'autres fonctionnalités, comme la mise à disposition des horaires ou la gestion des absences, seront ajoutées dans un second temps. Le lancement de l'application est prévu pour janvier 2026 dans plusieurs écoles pilotes, puis le dispositif sera déployé progressivement dans la totalité des établissements de la scolarité obligatoire. Frédéric Borloz, conseiller d'État chargé de l'éducation, en août 2024. Odile Meylan Concluants, les congés jokers repartent pour un tour Grande nouveauté de la dernière rentrée, les congés jokers seront reconduits. «Les résultats du premier bilan sont à la fois bons et mauvais», résume Frédéric Borloz. «Cette offre répond à une véritable attente des familles. On constate que parents et élèves sont satisfaits et que le nombre total de congés est resté plutôt stable, notamment grâce à une diminution des arrêts maladie très brefs.» Quelques ajustements sont néanmoins prévus, le bilan des enseignants et directeurs s'avérant plus mitigé. Au programme: une amélioration de la communication avec les parents, la résolution de problèmes techniques liés au système informatique des absences, ainsi que la question du surplus de congés en fin d'année. Des compétences alternatives à mettre dans le CV Facilité de contact, négociation, gestion des émotions, travail en équipe ou condition physique… Ces compétences pourront un jour figurer dans le CV de jeunes qui se lancent dans le monde du travail ou souhaitent poursuivre leurs études. Au total, 28 compétences dites «transversales» ont été définies par la Conférence intercantonale romande de l'instruction publique. Cet outil offrira un profil complémentaire aux élèves, au-delà du traditionnel carnet de notes. Aussi, chaque élève de 10e année recevra un document attestant de ses trois compétences transversales les plus marquées. Trois établissements participeront à une phase pilote dès la rentrée 2025, avant que le dispositif ne soit étendu. Interdiction stricte des objets dangereux À la suite de cas de menaces et d'agressions survenus au printemps, un questionnaire a été envoyé à tous les établissements de la DGEO pour évaluer la nature et l'ampleur des incidents. Depuis lors, un train de mesures a été élaboré, en coordination avec la police cantonale. Celles-ci comprennent notamment la distribution de flyers et circulaires, la diffusion de vidéos d' eCop François sur les réseaux sociaux, ainsi que des cours de sensibilisation dans les classes de 8e. Une nouvelle directive de la Direction générale de l'enseignement obligatoire (DGEO) est aussi en cours d'élaboration; elle prévoit l'interdiction de détenir et d'utiliser tout objet considéré comme dangereux dans le périmètre de l'école durant le temps scolaire. Concernant la DGEP, le fait que certains apprentissages nécessitent l'utilisation d'objets potentiellement dangereux – comme des ciseaux ou des outils de serrurerie – sera pris en compte. Ces outils pédagogiques ne seront donc pas interdits dans le cadre de la formation, mais leur usage fera l'objet d'une surveillance particulière. Enfin, il sera formellement interdit d'apporter son arme de service dans les établissements lors de l'école de recrues ou des cours de répétition. Des ressources ciblées pour les 1-2P Les problématiques liées à l'entrée en scolarité restent préoccupantes aux yeux du canton, ces degrés étant jugés cruciaux pour la suite du parcours éducatif. Des ressources ciblées pour ces classes ont été présentées ce mercredi. Parmi les mesures déployées fin 2024, on trouve 615 périodes de mesures ordinaires, 2800 périodes d'assistanat à l'intégration, 1511 périodes de cours intensif en français et 1147 périodes d'enseignement à double commande. Dans la foulée de la conférence de presse menée par Frédéric Borloz, le Parti socialiste vaudois s'est néanmoins fendu d'un communiqué fustigeant un «silence assourdissant face aux revendications des syndicats et des enseignantes et enseignants de 1-2P». La Société pédagogique vaudoise (SVP), qui revendique «un meilleur encadrement pédagogique dans les classes 1-2P et la mise en place de mesures urgentes provisoires pour les domaines de l'enseignement spécialisé et socio-éducatif», fait aussi part de ses inquiétudes. «Les besoins du terrain sont clairs. Il appartient maintenant aux décideurs de répondre avec des moyens et des choix politiques à la hauteur des enjeux», affirme Gregory Durand, président. D'autres articles sur l'école dans le canton de Vaud Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
5 days ago
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Une rentrée avec «un peu moins de sous» pour l'école vaudoise
L'école n'échappe pas aux mesures d'assainissement du Canton, mais Frédéric Borloz assure que la qualité de l'enseignement reste «la priorité des priorités». Publié aujourd'hui à 19h05 Le chef du Département de l'enseignement et de la formation, Frédéric Borloz, conseiller d'État, sur l'école inclusive. Odile Meylan La rentrée scolaire vaudoise se fait dans un contexte budgétaire tendu. Mais ce n'est pas spécialement cet aspect-là que souhaitait développer le chef du Département de l'enseignement et la formation professionnelle lors de la conférence de presse de rentrée, mardi. «On va parler deux minutes de finances, a fixé Frédéric Borloz. Je ne vais pas tellement m'arrêter là-dessus, mais effectivement, tout ça s'inscrit dans un cadre financier qui est un peu plus compliqué aujourd'hui.» Les comptes 2024 étant déficitaires, le Conseil d'État devait trouver 94 millions dans le budget courant de l'État. Finalement, il n'en a trouvé que 79. Le Département de l'enseignement participe aux mesures d'assainissement des finances du Canton à hauteur de 13,5 millions, sur un budget départemental de plus de 3 milliards. «Ce sont pour la plupart des petites sommes de-ci, de-là, précise Frédéric Borloz. Donc, on voit bien qu'il n'y a pas de démantèlement de l'appareil.» Avant d'insister: «Notre volonté est de laisser l'enseignement comme étant la priorité des priorités.» Combien dans le budget 2026? Mais le Conseil d'État a annoncé qu'il faudrait encore trouver entre 300 et 400 millions dans le budget 2026. La formation est l'un des gros postes de dépenses de l'État. À quel degré sera-t-elle frappée par les économies? «Pour l'instant, je ne peux pas vous dire, le Conseil d'État est encore en train de travailler sur ce budget 2026, réponde le ministre de l'enseignement. On essaie de construire un nouveau budget avec un peu moins de sous, mais autant de moyens. Mais c'est sûr que c'est un défi: dans mon département, 93% des charges sont du personnel.» La méfiance règne du côté des syndicats. «Hormis les informations sorties sur les coupes dans la santé parapublique (ndlr: 20 millions) et à l'Université de Lausanne (ndlr: 24 millions) , nous ne disposons pas, à l'heure actuelle, d'informations sur la manière dont ces 300 à 400 millions de coupes prévues pour 2026 seront mises en œuvre», écrit le syndicat de la fonction publique. Le SSP annonce déjà qu'il «s'opposera, sur les lieux de travail et dans la rue, à cette cure d'austérité». Mesures d'assainissement Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Renaud Bournoud est journaliste à la rubrique vaudoise de «24 heures» depuis 2012. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.